Kabelvåg

Dernier soir à Gravdal!
Nous sommes rentrées éreintées de notre périple à Haukland, mais dès 23h, une lumière jaune et rose nous appelle dehors.
Un soleil de minuit se dessine au sommet des montagnes, parfois englobé dans une épaisse fumée nuageuse.

Le lendemain, nous repartons vers Leknes pour prendre le bus vers le nord.
Arrivées à Kabelvåg, nous découvrons une jolie petite ville, moins atypique que les villages de rorbus mais tout aussi charmante.

Le charme s’estompe cependant quand nous découvrons notre nouvelle résidence : une location chez l’habitant, sur le papier tranquille et pratique, qui en réalité est une chambre de 7 m2 avec lits superposés et espaces de vie à partager avec trois autres chambres de deux.
Les autre locataires semblent surpris eux aussi. Pour ce prix là on a mieux en auberge de jeunesse… Nous relisons le récapitulatif de l’annonce sur le site et nous remarquons le flou artistique autour de ces différentes questions. Evidemment notre charmante mamie hôtesse ne parle que le norvégien!

Hésitantes à prendre nos cliques et nos claques, nous préférons sortir fulminer sur le port. Et immédiatement notre mauvaise humeur se dissipe : la vue est magnifique.

Nous marchons le long du petit estuaire, grimpant sur des pontons flottants ou sur la digue, pour contempler un horizon de fjords, d’îlots et de vagues bleues.

Décidément, le temps s’arrête toujours ici.
Nous repartons, bien ragaillardies.

Hélène part faire un jogging pendant que j’annexe avec succès le salon avec livres et ordinateur. Les locataires n’osent pas vraiment partager l’espace et nous passons donc une soirée en toute sérénité à préparer nos prochaines excursions, et travailler sur nos projets.

J’observe Hélène sélectionner ses clichés et les manipuler comme un puzzle ; dans son travail elle recrée complètement des réalités imaginaires, en tissant des éléments de brume, de végétations, ou en gommant des éléments parasites (antennes, voiture, bref des parasites!)
C’est assez fascinant de voir se constituer des petits mondes qui n’existent qu’à moitié.
Des demies mesures de réalité, ou de réminiscences…

Si vous voulez en savoir un peu plus c’est par ici >>>>>

http://www.helenevirion.com/