La 2ème nuit blanche

Me voilà revenue à Trondheim!
Je retrouve Julie pour une petite visite de la ville.

DSC_1018

DSC_1021

DSC_1026

DSC_1028

Nous passons le pont des fleurs, entrons dans le vieux quartier et nous arrêtons boire un café devant un cupcake.
Au passage elle m’avoue tout de même quelques anecdotes de fantômes sévissant sur l’île de Sula : femme dans la brume ou petits garçons noyés près du château d’eau, ectoplasmes sortant de la mer pour rôder près du phare… Finalement je ne suis pas si mécontente de ne plus y dormir!
L’histoire de l’île est assez chargée et beaucoup sont ceux et celles qui ont perdu un père, un frère, dans les tempêtes. Le grand père de Julie a ainsi disparu en mer, avec son frère. Il ne connaîtra jamais ses enfants et petits enfants.
Et malgré ce douloureux héritage, les doyens de Sula reviennent, avec leur famille, comme en pèlerinage.

Sula décidément exerce une certaine attraction!

Nous continuons nos conversations en visitant la vieille ville, au loin la cathédrale de Nidaros, et son pont de la chance avec sa merveilleuse vue sur les maisons sur pilotis.

DSC_1046

DSC_1047

DSC_1053

Chose insolite, Trondheim incite astucieusement ses habitants à utiliser le vélo comme moyen de transport avec… des rampes de lancement! Julie m’en explique le fonctionnement, ingénieux…?

DSC_1029

Nous rejoignons ensuite Hélène, mon amie photographe (qui sera mon compagnon de voyage aux Iles Lofotens).
Nous mangeons un morceau avec Julie, avant de se quitter et de se promettre de se retrouver ici, ou à Reims.

A la gare de Bodø nous sommes en avance pour notre train de nuit, nous décidons donc de louer des caddies à valises et de vadrouiller sur le port.

DSC_1056

Un magnifique soleil de minuit se dessine à l’horizon mais notre point de vue est bien misérable. nous empruntons donc un tunnel sombre, en mode gitanes, pour déboucher sur un spectacle éclatant.

DSC_1061

Éblouies, nous regagnons notre wagon pour une traversée de 10h vers le nord, le long de la côte norvégienne. Le confort est minimum, mais le huis clos se transforme vite en décor silencieux et fantasmagorique. Derrière les vitres défilent des géants rocheux, nimbés de lumières feutrées, parfois couronnés de glaciers.

Ces tableaux m’apparaissent en flashs tandis que j’ouvre les yeux par intermittence tout au long de cette étrange nuit blanche.

Nous passons ainsi le cercle articque.