The Birds

Ces derniers jours ont été principalement occupés à visionner, trier la multitude de photos prises en 2 semaines. Et lorsque 500 photos sont triées, je m’empresse de sortir en rajouter 200 de plus.
Mais, sur la route, je me sens parfois épiée…

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En effet le petit passage dans la roche (que j’emprunte pour accéder plus facilement aux rives) longe les nids des seigneurs de l’île.
Comme dans un bon Hitchcock, je les entends piailler et planer au dessus de moi.
Ça vous fait peut-être sourire mais j’ai revécu la fameuse scène de La mort aux trousses (toujours du même cinéaste)… avec une maman mouette.
Ou plutôt un Rafale à plumes. La bête prend son élan, plonge et fonce sur moi à plusieurs reprises. Je l’évite en baissant simplement la tête et en agitant les mains.
Mince! pas de champ de mais pour disparaître!
Au final, 1 point pour la mouette/ 2 points pour moi

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Bon c’est une blague, si il y a des ornithologues qui visitent mon blog, it’s a joke! I didn’t eat it!
Voilà voilà

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Il y a beaucoup d’espèces curieuses ici.
J’ai appris depuis que de nombreux ornithologues venaient étudier les différents spécimens présents sur l’île.

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je crois aussi apercevoir une loutre sur la berge, dégustant un reste de poisson. Le temps de dégainer elle a déjà plongé. Des bruits fusent d’un peu partout, témoins d’une vie presque invisible. Je suis étonnée de la végétation, des mousses étoilées aux fleurs qui poussent un peu partout. Et quand je dis partout, c’est partout!

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Je saute de rocher en rocher, le long des rives.
Après quelques photos je décide de retourner au village.

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Je dépasse de grandes villas, comme plantées là dans le décor sauvage de l’île.

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En m’enfonçant plus dans les ruelles, je remarque de subtils changements.
Depuis quelques jours déjà les gens s’affairent, de plus en plus nombreux.
L’île se repeuple, et il s’opère « un ménage d’été ». Les pelouses sont tondues, les bosquets entretenus. Un printemps à retardement…

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Plus tard dans la journée, je rencontre Evelyn, la directrice de la fondation qui gère le patrimoine du phare et les événements autour. Elle est charmante, semble vivement intéressée par mes croquis et mes projets. Elle reviendra le lendemain avec sa fille July pour continuer notre échange (autour d’un carrot cake maison).
Elles sont très chaleureuses et enthousiastes, je suis heureuse de pouvoir partager enfin mon expérience et quelques anecdotes sur l’île et ses occupants.
Elles me racontent notamment avoir retrouvé une résidente complètement morte de peur après avoir passé deux jours seule (moi ça fait plus de deux semaines!). Avec le retour progressif de la nuit et les bruits du vent, l’église derrière et sa lumière fantomatique sur le cimetière… la pauvre s’était réfugiée au rez-de-chaussée et n’osait plus bouger de son refuge.
Je leur raconte les mésaventures d’alarmes et l’impression, oui, d’être dans un film d’Hitchcock!
Un mélange de Vertigo, La mort aux trousses et des Oiseaux?

Finalement, pas le temps de rêvasser pour ma dernière semaine puisque dès demain (vendredi) s’ouvre le festival du village et qu’à cette occasion je présenterai mon travail et mon expérience de la résidence. Je serai aussi présentée au député de Froya.
Samedi, festival encore, avec au programme le soir : l’anniversaire de July, after au pub, puis bain de minuit dans la baie de Sula.
« Ca coupe le souffle! » me dit July…

Elle insiste, on verra!